« Après Jésus, l’invention du christianisme »

Jésus n’a laissé aucun écrit, il se référait aux Écritures juives.
Il n’a institué ni religion, ni credo, ni clergé, ni rite, hormis un repas « en mémoire de lui »,
et une prière, le « notre Père ».
Comment ses disciples ont-ils donc fait pour exprimer et mettre en pratique leur foi en lui ?
Comment ont-ils prié, communiqué entre eux, interagi avec les peuples qu’ils côtoyaient ?
Tout cela restait à inventer…
Pendant plus de deux siècles il y eut des communautés chrétiennes très diverses, voire divergentes,
certaines proches du judaïsme, d’autres le rejetant absolument.
Il faudra beaucoup de temps pour qu’émerge une Église unifiée autour d’un début d’orthodoxie.
C’est alors, en 250, que les chrétiens subiront la première persécution générale
dans un Empire en pleine crise.
Ce temps des commencements encore trop peu connu,
ce temps tumultueux de tous les possibles
est ici reconstitué de façon accessible et vivante par 80 des meilleurs spécialistes
des premiers siècles de notre ère
(dont José Reding)
dans cet ouvrage collectif qui vient de paraître :

.                             Après Jésus,
.              Linvention du christianisme

.                                              Éditions Albin Michel                 (Cliquez pour voir le le dépliant de présentation)

 Vidéos :

.        Présentation de l’ouvrage

.        La situation des femmes dans le premier christianisme

.        La présence de prêtres dans le premier christianisme

 

 

 

 

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Ne cherchons pas le Vivant parmi les morts.

L’Eglise comme hôpital de campagne…

Les église vides : un signe et un défi…

Un appel à la réforme: Aujourd’hui le Christ frappe de l’intérieur de l’Église et veut sortir…

Où est la Galilée d’aujourd’hui ?…

A la recherche du Christ parmi les chercheurs…

.             Un texte d’un prêtre tchèque sur l’avenir de l’Eglise (Cliquez)

 

D’autres réflexions sont à lire sur ce site : onglet DOCUMENTATION/Réflexions

 

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Dans le bruissement de l’aube

Dans le bruissement de l’aube
A tâtons entre les branches des arbres du jardin
Les pieds mouillés de rosée
Entre le silence du sommeil et la clameur du jour
Au seuil de la vie
Je me tiens seule, la pierre est roulée
Je m’élance pour tenter de saisir le mystère entredévoilé
Le vide qui dit l’absence, la présence en espérance
Et dans l’intervalle entre les chassés-croisés
Dans l’instant suspendu où le seuil est franchi
Le saisissement
.                                              Texte d’introduction au culte protestant
.                                                            Pâques 2020
.                                                             France 2 TV

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Résurrection

Tu me ressuscites …quand …
Tu t’opposes fermement à mes enfermements
Aux postures rigides qui me laissent pour morte
À toutes les fixations qui pourraient avoir ma peau

Tu me ressuscites

Tu me rends à moi-même quand je m’égare en mimétisme
Tu me rends à la vie quand je collabore avec la mort
Tu me rends le matin quand je m’enfonce
dans une nuit sans retour

Tu me ressuscites

Tu te rends où j’ai réduit ma vie au tombeau
Et tu l’ouvres à ton immensité
En attendant de voir l’incroyable de mes yeux
Le miracle est déjà là
J’irai vivante devant ma  mort
Et elle ne réduira pas la part de toi en moi

.                                        Marion Muller-Collard

.                                       Transmis par José Reding

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L’annonce de la vie

Ce matin, à la radio (le 7 avril 2020 sur La Première de la rtbf), j’entendais un psychologue qui parlait du besoin des rites pour les humains confrontés à la mort.
Par ces rites disait-il, les humains s’adressent à la mort : « Mort, tu es là, mais nous sommes plus forts que toi, tu n’as pas détruit en nous la vie ».
Lors d’un décès, il y a tous les rites des manifestations d’amitié, de condoléances, de paroles échangées et aussi prononcées lors de la célébration, et ensuite le partage autour d’un sandwich où il y a les sourires et même parfois le rire. Toutes sont des manifestations de vie malgré la mort. Et quand tout cela manque, comme dans les circonstances actuelles, ça fait mal.
Aujourd’hui, confrontés à cette situation d’épidémies et de morts, les humains inventent de nouveaux rites: les applaudissements à 20h, les apéros par internet, l’humour dont le coronavirus est le sujet…
Des rites qui veulent signifier « Mort, tu n’as pas le dernier mot ».

(J’espère ne pas trop déformer les dires de ce psychologue dont je ne me rappelle plus le nom).

Il faisait aussi allusion au rite de « l’Angelus ». Chaque midi, la cloche sonne au clocher de l’église, rappelant ce rite ancien de l’Angelus. Auparavant, quand le village entendait cette sonnerie, tout le monde arrêtait ses occupations pendant quelques minutes et se rappelait l’annonce de l’ange (« angelus » en latin) dans l’Evangile de Luc (1,26-38) : L’ange annonce à Marie qu’elle va mettre un enfant au monde. Cette sonnerie est ainsi une annonce quotidienne de la Vie qui vient, envers et contre tout. C’est aussi une invitation à  répondre à cette annonce malgré… malgré la dureté parfois de l’existence, malgré ce qui s’oppose à la vie, malgré la mort. Toute l’existence est parsemée de ces « malgré ».

Désormais, je n’entendrai plus la sonnerie de midi à notre clocher de la même façon…

Jean-François

 

Angelus_Millet

« L’Angelus » peint par Jean-François Millet en 1859.

 

 

 

 

 

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Et tout s’est arrêté…

Voici un beau texte découvert par José Reding qui désire nous le partager :
Lire le texte (cliquez)

 

A méditer aussi :
« Tout le malheur des hommes vient d’une seule chose,
qui est de ne savoir pas demeurer en repos dans une chambre. »
.                                                          Pascal, Pensées, fragment Divertissement, n°4/7

Le plus beau sentiment qu’on puisse éprouver, c’est le sens du mystère.
C’est la source de tout art véritable, de toute vraie science.
Celui qui n’a pas connu cette émotion,
qui ne possède pas le don d’émerveillement ni de ravissement,
autant vaudrait qu’il fut mort : ses yeux sont fermés.

.                                                           Albert Einstein

Seules deux choses sont infinies. L’univers et la stupidité de l’homme.
Et encore, je ne suis pas certain de l’infinité de l’univers.
.                                                          Albert Einstein

 

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