La revue L’Appel

L’Appel, un magazine chrétien de l’événement

• L’appel est un magazine d’information qui entend, chaque mois, s’interroger sur le flux de l’actualité, comprendre les événements marquants, les interpréter et leur donner sens pour aider à un positionnement critique. Pour ce faire, l’équipe des rédacteurs met en œuvre une démarche journalistique rigoureuse, honnête et répondant aux critères établis par les chartes déontologiques régulant cette profession.

• L’appel est un magazine sensible aux questions de sens et de spiritualité qui traversent l’ensemble de la société, quels que soient les religions, les convictions ou les systèmes de pensée concernés. Il n’énonce pas une vérité mais il écoute, regarde et rapporte la diversité des points de vue, il reconnaît la pertinence d’approches éloignées du christianisme, dans le respect des apports de chacun.

• L’appel est un magazine d’inspiration chrétienne, en ce sens que la lecture du monde et de l’actualité sont éclairées par les valeurs évangéliques.

L’Appel paraît tous les mois sauf en juillet et août.

Consultez le site du magazine

 

Abonnements

L’abonnement par l’intermédiaire de la paroisse coûte 20 € (au lieu de 30 €) pour l’année.
Il suffit de verser ces 20 € sur le compte :
BE37 0882 3042 6828
Paroisse Saint Martin
Rue Van Cutsem, 7
5190 Jemeppe-sur-Sambre
Attention : Mentionnez clairement votre nom ET votre adresse précise. La revue vous parviendra par la poste.

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Lectures en décembre 2020

Le virus nous empêche de célébrer l’eucharistie comme avant dans les églises de nos villages ?
À moins que…
À moins que restent ouvertes ces églises qui, par centaines, se sont multipliées
pendant le confinement dans les salles à manger, les cuisines, les salons et même les
chambres ! C’est vrai, ce ne sont pas des « lieux de culte ». Mais on peut y lire
l’évangile, partager des poèmes, échanger ses réflexions, prier main dans la main,
chanter à tue-tête, rompre le pain et faire eucharistie… tout en restant en lien avec
les autres qui font de même.
À moins que…
À moins que nous fassions preuve de créativité comme nous l’avons toujours fait.
Même si c’est « en dehors des clous » qui embrigadent ou infantilisent.
.                                                                                                                              Thierry Tilquin
Voici, en plus d’un peu de pain et vin que vous trouverez chez vous,
de quoi aider à célébrer dans ces églises que sont nos maisons familiales,
comme aux premiers temps du christianisme :

Dimanche 6 décembre 2020 : 2ème Dimanche de l’Avent B
.                                      Homélie du 2ème Dimanche de l’Avent B

Dimanche 13 décembre 2020 : 3ème Dimanche de l’Avent B
.                                      Homélie du 3ème Dimanche de l’Avent B

Dimanche 20 décembre 2020 : 4ème Dimanche de l’Avent B
.                                      Homélie du 4ème Dimanche de l’Avent B

Dimanche 27 décembre 2020 : Fête de la sainte famille B
.                                      Homélie de la fête de la sainte famille B

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Noël

Renaître

La fleur qui éclot
Le coq qui chante
La lampe qui s’allume
Le matin qui se lève
Le soleil qui monte
Lumière à l’Orient
Homme à nouveau dans les commencements.

Grotte dans les entrailles de la terre
Enfant sous le regard de sa mère
Dieu discret au cœur de l’homme
Dieu soufflant au berceau de l’humanité
Dieu naissant dans le creux du désir
Noël vient de la profondeur
Cueillir la lumière du monde.

.                                Gérard Bessière, Hyacinthe Vulliez,
.                                             Dieu si proche, DDB,1991

.            Lectures de la célébration de Noël

.            Homélie de Noël

.           Un poème pour célébrer Noël
.            et « faire mémoire de la petite musique qu’il est venu jouer sur la terre humaine… » :
.                       Voir la vidéo-conte « La petite musique » de Charles Singer.

.            Veillée de Noël au prieuré de Malesves-Sainte-Marie

 

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Reconfinement… toujours…

En cette mi-décembre 2020, la situation sanitaire que nous vivons reste toujours préoccupante surtout à la suite des fêtes et des retours de vacances. La limitation maximum de contacts physiques entre les personnes doit encore rester importante.
Des mesures strictes sont donc encore nécessaires pour limiter drastiquement la propagation du virus.

Parmi ces mesures, il a été décidé de ne plus avoir de célébration à l’église provisoirement en attendant les changements des normes concernant la gestion de l’épidémie.

Beaucoup s’en rendent compte : en mars et avril, le virus semblait plus éloigné de nous, ici à Jemeppe. Aujourd’hui, chacun connaît des personnes malades ou décédées suite à l’infection covid. Le virus est bien implanté dans notre région.
De plus le problème dans les hôpitaux, malgré une amélioration,  reste très important.
Il s’agit donc de penser aux malades qui doivent être hospitalisés mais aussi au personnel soignant déjà éprouvé il y a quelques mois.

Mais restons « connectés » : chaque semaine, vous pourrez continuer à retrouver, sur ce site, les lectures du dimanche ainsi qu’une homélie. Avec en plus un de pain et un peu de vin, vous avez tout ce qu’il faut pour célébrer chez vous, comme aux premiers temps du christianisme.

L’évangile du 2ème dimanche de l’avent (13 décembre) nous parlait du lien entre Jean-Baptiste et Jésus . Comme le dit José dans son homélie, « Jean-Baptiste et Jésus se passent le relais comme  dans une course relais  vers la joie divine… Jésus appelle à une conversion appuyée seulement sur la promesse de joie inconditionnelle pour les pauvres, les balafrés, les écartés, et cela par des chemins inattendus de rencontres de bonté gratuite. »
En ce temps d’épidémie, prendre sérieusement soin de la santé des uns des autres, ne serait-ce pas prendre le relais tendu par Jésus dans cette course vers la joie divine?

.                                                       Jean-François
.                                                     12 décembre 2020

 

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Décès en décembre 2020

Emile QUERTINMONT, époux de Marie-Thérèse RIGUELLE,
décédé le 18 décembre 2020 à l’âge de 92 ans,
Chemin de Velaine, 9, Jemeppe-sur-Sambre.

Les funérailles ont eu lieu le 23 décembre 2020 à l’église de Jemeppe-sur-Sambre
suivies de  l’inhumation au cimetière de Jemeppe-sur-Sambre.

Faire-part

 

Michel GILLES, époux de Françoise LEGRAND,
décédé le 17 décembre 2020 à l’âge de 64 ans,
Rue du Cimetière, 21, Jemeppe-sur-Sambre.

Les funérailles ont eu lieu le 23 décembre 2020 à l’église de Jemeppe-sur-Sambre
et le dépôt des cendres au cimetière de Jemeppe-sur-Sambre.

 

Louis MASSINON, époux de José WILLAME,
décédé le 17 décembre 2020 à l’âge de 90 ans,
Rue Bois des Noix, 41, Tamines.

Les funérailles ont eu lieu le 21 décembre 2020 à l’église de Jemeppe-sur-Sambre
suivies de l’inhumation au cimetière de Jemeppe-sur-Sambre.

Faire-part

 

Claude DE FREYNE, époux d’Annie SOMVILLE,
décédé le 16 décembre 2020 à l’âge de 78 ans,
Avenue des Roses, 57, Jemeppe-sur-Sambre.

Les funérailles ont eu lieu le 21 décembre 2020 à l’église de Jemeppe-sur-Sambre
et la dispersion des cendres au crématorium de Gilly.

Faire-part

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Que peut nous dire l’absence de messes dans les églises?

Je me réjouis que l’Église, en suivant les mesures sanitaires prises par le gouvernement, affirme clairement sa solidarité avec l’humanité et son souci d’une vie saine pour tous les hommes. Cela n’a pas toujours été le cas : rappelons-nous la position ambiguë de l’Église quand le monde s’est mis à affronter l’épidémie du sida.

Car ce qui est en jeu, ce n’est pas seulement ma santé personnelle. Si je veux jouer le héros en la mettant en danger, ça ne regarde que moi. Et même pas complètement: le système de santé devra me prendre en charge… Ce qui est en jeu, c’est aussi la santé des autres.
C’est aussi le respect des soignants : il s’agit de chercher les moyens de ne pas les submerger de travail, un travail aujourd’hui spécialement stressant et épuisant. Il s’agit aussi de garder la capacité des hôpitaux de soigner dignement toutes les personnes malades, sans devoir en refuser par manque de place.

On l’a vu dans l’histoire, on le voit aujourd’hui dans le monde : sans mesures efficaces, les épidémies peuvent faire des ravages.
Au moyen-âge, les épidémies comme la peste, ont parfois tué le tiers de la population européenne, pendant que l’Église organisait des messes et des processions pour « lutter » contre le virus…

Dans ce monde où l’individualisme fait parfois tellement de dégâts, la redécouverte de l’intérêt commun est important.
Que l’Église prenne cela au sérieux par des mesures difficiles à prendre, est tout à son honneur.
Et pour que les mesures soient efficaces, il s’agit qu’elles soient radicales. En cherchant des aménagements, on arrive à des situations ingérables.
Que serait une Église qui ferait bande à part en ce qui concerne les mesures prises pour la société, des mesures qui créent bien plus de difficultés à d’autres secteurs qu’à l’Église?

S’il y a bien des valeurs évangéliques, ce sont la solidarité et le souci de l’autre.
Quand Jésus dit: “Faites ceci en mémoire de moi”, le “ceci” ne désigne pas seulement le partage du pain et du vin, mais aussi et surtout toute sa manière d’être sur les routes de Palestine, c’est-à-dire le soin de l’autre, le souci que chacun ait la vie et une vie digne en relation avec les autres. C’est ce soin et ce souci que, toute sa vie, il a “partagés” comme du pain qui permet de vivre, comme du vin qui donne de la joie à la vie, quand ils sont partagés avec les autres. Et c’est ainsi qu’il est présence du Dieu de vie, ami des humains. Et c’est « ceci » aussi qu’il nous demande de « faire en mémoire de lui ».
Pour moi, ces mesures actuelles de souci de soi-même et de l’autre, dont la suspension des messes, sont ainsi, paradoxalement, des gestes “eucharistiques”.
L’eucharistie ne se cantonne pas dans le moment précis du partage du pain et du vin dans une église le dimanche matin : elle doit colorer notre vie de tous les jours dans nos rencontres sur nos chemins. Nous sommes ainsi invités à redevenir attentif à « la présence réelle » vécue aussi dans nos partages sur nos chemins (Voir Matthieu 25,31-40).

Dans l’évangile de Pâques de cette année (Mt 28,7), le message de l’ange au tombeau vide est celui-ci: “Vous cherchez Jésus? Il n’est pas ici. Il vous précède en Galilée; là, vous le verrez.” “Il n’est pas ici”: Jésus n’est pas toujours là où on croirait le trouver.
Il est en “Galilée”, c’est-à-dire loin du temple et de la ville sacrée de Jérusalem, dans cette région, la Galilée, où se côtoient des populations de toutes sortes.

La situation que nous sommes forcés de vivre actuellement est peut-être aussi l’occasion de se sentir spécialement solidaires de toutes ces personnes qui, en temps ordinaire et toute l’année, ne peuvent pas participer aux messes du dimanche à cause de la maladie ou de l’âge, alors qu’elles le désireraient. En communion avec ces personnes, nous pouvons user des moyens qu’elles utilisent habituellement : la TV, la radio, internet, les feuillets des messes et les homélies mises chaque semaine sur ce site.

.                                                                                                                            Jean-François

Voici des extraits d’un interview récent de Mgr Grech, secrétaire du synode des évêques. Il y aborde notamment la suspension des messes dans les églises :

« La pandémie a mis en lumière une certaine ignorance religieuse, une pauvreté spirituelle. Quelques-uns ont insisté sur la liberté de culte, mais ils ont peu parlé de la liberté dans le culte. Nous avons oublié la richesse et la variété des expériences qui nous aident à contempler le visage du Christ. Quelqu’un a même dit que la vie de l’Église était interrompue ! Et c’est vraiment incroyable. Dans la situation qui a empêché la célébration des sacrements, nous n’avons pas compris qu’il y avait d’autres manières de faire l’expérience de Dieu.
Dans l’Évangile selon Jean, Jésus dit à la Samaritaine : « L’heure vient où vous n’irez plus ni sur cette montagne ni à Jérusalem pour adorer le Père. […] l’heure vient – et c’est maintenant – où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et vérité : tels sont les adorateurs que recherche le Père » (Jean 4, 21-23). La fidélité du disciple envers Jésus ne peut être compromise par le manque temporaire de la liturgie et des sacrements. Le fait que de nombreux prêtres et laïcs soient entrés en crise parce que nous nous sommes soudainement trouvés dans la situation de ne pas pouvoir célébrer l’Eucharistie coram populo (= devant le peuple) est en soi très significatif.
Un certain cléricalisme est apparu pendant la pandémie, y compris via les réseaux sociaux. Nous avons été témoins d’un degré d’exhibitionnisme et de piétisme qui sent plus la magie qu’une expression de foi mûre. (…)

Je trouve curieux que beaucoup se soient plaints de ne pas pouvoir recevoir la communion et célébrer les funérailles à l’église, mais que peu se soient préoccupés de savoir comment se réconcilier avec Dieu et son prochain, comment écouter et célébrer la Parole de Dieu et comment faire l’expérience du service. (…)

L’Eucharistie n’est pas la seule possibilité pour le chrétien d’expérimenter le mystère et de rencontrer le Seigneur Jésus. L’observation faite par Paul VI quand il écrit que dans l’Eucharistie « la présence du Christ est “réelle” non par exclusion, comme si les autres n’étaient pas “réelles”».
C’est pourquoi il faut s’inquiéter quand, hors du contexte eucharistique ou cultuel, on se sent perdu parce que l’on ne connaît pas d’autres façons de s’engager dans le mystère. Cela indique non seulement qu’il existe un certain analphabétisme spirituel, mais c’est la preuve de l’insuffisance de la pratique pastorale actuelle. Très probablement, dans un passé récent, notre activité pastorale a cherché à initier aux sacrements et non à initier – par les sacrements – à la vie chrétienne. (…)

On ne peut pas vraiment rencontrer Jésus sans s’imprégner de sa Parole. Au sujet du service, je me suis dit : mais ces médecins et infirmiers qui ont risqué leur vie pour rester près des malades n’ont-ils pas transformé les salles de l’hôpital en d’autres « cathédrales » ? Le service rendu aux autres dans leur travail quotidien, exaspéré par les besoins de l’urgence sanitaire, était aussi pour les chrétiens la manière physiologique d’exprimer leur foi, d’une Église présente dans le monde d’aujourd’hui, et non plus d’une « Église de sacristie », retirée de la rue ou contente de projeter la sacristie sur la rue. »

 Voir l’interview en entier (cliquez)

 

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Une belle figure de Jemeppe-sur-Sambre

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Nous avons appris le décès de Sœur Jeanne dans la communauté des sœurs à Champion.

Après avoir été enseignante, sœur Jeanne a été longtemps directrice de la Maison de Repos Van Cutsem de Jemeppe-sur-Sambre jusque dans les années 80.
Elle a connu la toute première maison qui se situait à l’emplacement du parking actuel. Elle a ensuite vécu le déménagement dans le bâtiment qui a été occupé jusqu’en 2018.
Quand elle a arrêté sa fonction de directrice, elle est néanmoins restée dans la Maison, toujours soucieuse d’être proche des pensionnaires et du personnel, qui trouvaient en elle une écoute bienveillante. Tous les matins, elle prenait sa canne et faisait de le tour des chambres pour des moments amicaux avec chacun. Il y a quelques années, avant le déménagement dans le bâtiment actuel,  elle a rejoint ses consœurs à maison des Sœurs de la Providence à Champion.

La commune de Jemeppe-sur-Sambre, spécialement le cpas, ainsi que la paroisse, ont beaucoup reçu de ses compétences et de sa sollicitude auprès des personnes fragilisées par l’âge ou la maladie et auprès du personnel soignant.

Sœur Jeanne est décédée le  27 novembre 2020 à l’âge de 98 ans et est inhumée au cimetière des la communauté des sœurs de Champion.

 

 

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