Toi qui as franchi…
Toi qui as franchi ce soir les portes de tes rêves lointains,
regarde l’enfant qui naît cette nuit,
regarde les enfants du monde entier :
ceux qui font ta joie et qui t’offrent leur printemps,
mais ceux surtout dont les yeux grands ouverts
cherchent un bout de pain ou le secours d’une main,
ceux que Hérode sacrifie encore
sur l’autel de la haine, de la jalousie ou du profit.
Regarde les enfants de la terre,
regarde-les bien :
par l’avènement du Dieu qui leur ressemble,
ils te crient leur désir de paix, leur faim de justice et de vérité !
Ecoute-les :
par leur bouche qui supplie,
Dieu te dit sa Parole.